sábado, 31 de março de 2012

Viagens na minha cabeça A coleção de cocares étnicos de Antoine de Galbert


Éventail karaja appelé arreto ou lahido, Amérique du Sud, Brésil, Mato Grosso Plumes de jabiru (sorte de cigogne), de mutuh, d'ara macao, d'ara ararauna (sortes de perroquet), d'aigrette neigeuse, baguettes de palmier (tucum), fils de coton, fibres végétales, résine. (Cette coiffe de très grandes dimensions rayonne lorsqu’elle est portée par un jeune garçon à l’occasion d’un rite d’initiation. Ces garçons (de 12 à 14 ans) conservent une touffe de cheveux à l’arrière de leur tête. Ils sont alors rassemblés en chignon afin de fixer l’arreto ou lahido. Lorsqu’elle n’est pas utilisée, la coiffe est enroulée et précieusement conservée dans un panier.)



Musee Dauphinois
Grenoble
10 março - 2 julho, 2012




Bollenhut, Chapeau de jeunes filles appelé bollenhut Europe, Allemagne, Forêt-Noire, Laine, fibres végétales, Collection Musée du chapeau de Chazelles-sur-Lyon (Ce chapeau à pompon rouge, caractéristique de la vallée de la Kinzig, est porté par les jeunes filles. Si les pompons sont noirs, cela indique que la porteuse de la coiffe est mariée. Le nombre de pompons est établi en fonction de l’importance sociale de celle qui le porte.)


Que venham da África, América, Oceania, Ásia Central ou Sibéria, os cocares colecionados por Antoine de Galbert rivalizam em beleza.

Qu’elles proviennent d’Afrique, d’Amérique, d’Océanie, d’Asie centrale ou de Sibérie, les coiffes collectées par Antoine de Galbert rivalisent de beauté.




Couronne de mariée appelée kränzli, Europe, Suisse, canton de Fribourg, district de la Singine, Tissu, papier, perles, Coll. Musée d’ethnographie de Genève. (Cette couronne se porte avec le costume singinois lors des cérémonies et fêtes de mariage. La jeune femme tient un cierge à la main, des fleurs sont attachées à son corset et des rubans ceignent sa taille et ses manches.)


A riqueza de suas formas e seus materiais (pêlo, chifres, escamas, penas, miçangas, botões, peles, cabelos, caveiras, insetos) são suficientes para eleva-los a classificação de obras de arte.

La richesse de leurs formes et de leurs matériaux (poils, cornes, écailles, plumes, perles, fourrures, boutons, cheveux, crânes, insectes) suffit à les élever au rang d’œuvres d’art.





Coiffe, Europe, France, Savoie, vallée des Arves, Fontcouverte, Tissu, coton, Collection Musée d’ethnographie de Genève, Cette coiffe, munie d’un volant de crin noir est portée par les petites filles. Elle est composée de trois pièces de tissus.


Mas esses chapéus também são expressões de usos e rituais na maioria das vezes desaparecidos.

Mais ces couvre-chefs sont aussi l’expression d’usages et de rituels le plus souvent disparus.




Parure, Asie, Chine, Carton, laiton, plumes de martin-pêcheur, (Les femmes de l’aristocratie chinoise ont souvent utilisé les plumes de martin-pêcheur afin de composer leurs coiffes. Cet oiseau est l’emblème de la fidélité conjugale. La pivoine, dont est inspiré le motif principal, représente la beauté féminine, l’amour et le printemps. Faite d’éléments légers et fragiles, on peut penser que cette coiffe était utilisée pour les représentations théâtrales.


Se aos povos dos quatro cantos do mundo cobrem a cabeça para se proteger, para embelezar ou desfilar, seus ornamentos são símbolos da relação com o poder, com a caça, o sagrado, a guerra, os ritos de passagem ou sedução .

Si les peuples des quatre coins du monde se couvrent la tête pour se protéger, s’embellir ou parader, leurs parures sont les symboles du rapport au pouvoir, au sacré, à la chasse comme à la guerre, aux rites de passage ou de séduction.



Coiffe de la noblesse impériale appelée kanmuri, Asie, Japon, Laque, sha (fin tissu de soie). [Ce couvre-chef, entièrement noir et rehaussé d’un ruban rouge, retient les cheveux relevés en chignon sur le sommet du crâne. Le voile de soie est laqué afin de le rigidifier et de lui donner la forme voulue. Le kanmuri fait partie du costume masculin de cérémonie (sokutai) de la noblesse impériale.]


Símbolos de identidade autênticos, estes cocares definem a posição e o status na comunidade, refletem a posição da mulher ou do homem no seio do universo.

Authentiques marqueurs d’identité, ces coiffes déclinent le rang et le statut dans la communauté, traduisent la place de la femme ou de l’homme au sein de l’univers.




Bonnet kayapo appelé ixukahamae, Amérique du Sud, Brésil, État de Para, Fibres végétales, plumes d'ara macao. (Cette parure aux nuances sombres de rapaces est plus rare. Les couleurs vives sont plus fréquentes pour les plumes qui ornent les coiffes du peuple kayapo. Ils n’hésitent pas d’ailleurs à les teindre sur les oiseaux vivants. Cette technique consiste à plumer partiellement l'oiseau, puis à frotter et appliquer sur la chair mise à vif une mixture de composition variable. Lors de la repousse, les pennes qui étaient à l'origine, par exemple, vertes ou bleues, apparaissent respectivement jaunes et roses.)


Assim reunidos, estes cocares são um resumo notável da diversidade cultural em todo o planeta.

Ainsi rassemblées, ces coiffes constituent un remarquable résumé de la diversité culturelle à l’échelle de la planète.




Couronne de femme appelée peue ei, peue koi'o ou peue taki ei, Océanie, Polynésie Française, îles Marquises, Fibres de noix de coco, perles, dents de marsouin. (Ce bandeau de perles et de dents de marsouin (petit cétacé proche des baleines et dauphins) est généralement porté par les femmes. Il y a près de 1 000 à 1 500 dents attachées à ce bandeau. Cette coiffe eut un tel succès que les perles ou les dents furent remplacées par de fausses dents en os.)




Antigo galerista em Grenoble, fundador da  maison rouge em Paris, Antoine de Galbert fez nos últimos quinze anos uma coleção que tem agora cerca de 500 cocares com a obsessão de todo colecionador: Caçar objetos raros em galerias ao acaso, viagens ou encontros.

Ancien galeriste grenoblois, fondateur de la maison rouge à Paris, Antoine de Galbert constitue depuis une quinzaine d’années une collection qui compte aujourd’hui quelque cinq cents coiffes avec l’obsession de tout collectionneur : traquer l’objet rare au hasard des galeries, des voyages ou des rencontres.



Coiffe de chasseur makah (?), Amérique du Nord, Canada, Colombie-Britannique, Fibres végétales, hermine. (Ce type de coiffe conique, décorée de motifs géométriques, est sans doute moins connu que les grandes parures à plumes ou en bois coloré et sculpté d’Amérique du Nord. L’hermine sert à distinguer et à valoriser le groupe des chasseurs au sein du peuple makah.)


Viagens na minha cabeça foi apresentada pela primeira vez na  maison rouge em 2010. Para esta nova exposição, o Museu de Dauphine colocou um olhar etnográfico sobre a coleção de Antoine de Galbert. Oito "chapéus alpinos" do Museu de Etnografia de Geneve, do Museu do chapéu Chazelles-sur-Lyon (42) e do Musée Dauphinois, permitem ver nos Alpes esta viagem ao redor do mundo.

Voyage dans ma tête a été présentée pour la première fois à la maison rouge en 2010. Pour cette nouvelle exposition, le Musée dauphinois a posé un regard ethnographique sur la collection d’Antoine de Galbert. Huit « coiffes alpines » provenant du Musée d’ethnographie de Genève, du Musée du chapeau de Chazelles-sur-Lyon (42) et du Musée dauphinois, permettent de terminer dans les Alpes ce voyage autour du monde.





Coiffe de chef ngenya (?), Afrique Centrale, République démocratique du Congo,Fourrure et plumes


Antoine de Galbert não se define como um viajante ou etnólogo. Sua coleção de bonés, chapéus e jóias foram recolhidos, a critério dos achados de um colecionador e não tem a pretenção de reivindicar nenhuma representação, qualquer que seja .

Antoine de Galbert ne se définit pas comme un voyageur ou un ethnologue. Sa collection de coiffes, chapeaux ou parures a été rassemblée au gré des trouvailles d’un collectionneur et ne saurait prétendre à quelque représentativité que ce soit.







Coiffe du peuple gunantuna (tolaï), Océanie, Papouasie Nouvelle-Guinée, Nouvelle Bretagne, péninsule de la Gazelle, Fibres végétales, coton imprimé, papier d'emballage, fougères, pigments naturels, moelle de rotin. (Ce chapeau de danse en forme de raie a l’allure générale des casquettes utilisées par la marine allemande. Dès les années 1860, des maisons de commerce allemandes installent des comptoirs et des sociétés privées allemandes dans cette région de l’Océanie.)


Esses objetos de uso ritual, ou de utilidade social, vêm de povos não-ocidentais. É uma viagem sem fim feita por uma paixão amadora pelas formas, cores e materiais que se adornavam a humanidade.

Ces objets d’usage rituel, social ou utilitaire, proviennent de peuples non occidentaux. C’est un voyage sans fin effectué par un amateur passionné par les formes, les couleurs et les matériaux dont se pare l’humanité.





Coiffe royale baoulé, Afrique de l’Ouest, Côte d'Ivoire, Velours, bois, feuilles d'or. (Cette coiffe dorée est celle d’un chef. Elle est composée de plaquettes de bois de formes diverses, recouvertes d’or. La société baoulé est très hiérarchisée. Elle comporte trois ordres sociaux : les nobles, les hommes libres et les captifs.)

A seleção de cento e sessenta e cinco cocares -  de sua coleção de 500  - será apresentada durante vários meses no Musee Dauphinois. Antoine de Galbert os dispos cuidadosamente em módulos especialmente construídos. Explosão de cores e formas estranhas, a instalação é um resumo da notável diversidade cultural em todo o mundo.

Une sélection de cent soixante-cinq coiffes — sur les quelque cinq cents de sa collection — est présentée plusieurs mois au Musée dauphinois. Antoine de Galbert les a disposées avec minutie sur des modules construits spécialement. Explosion de couleurs et de formes étranges, l’installation est un remarquable résumé de la diversité culturelle à l’échelle de la planète.





Masque coiffure tamate, Océanie, Mélanésie, Vanuatu, îles Banks, Rotin, feuilles d'eucalyptus, tapa (écorce battue), pigments, graines de job. (Cette coiffe est notamment composée d’une étoffe végétale obtenue à partir d’écorce battue (tapa). Elle est avant tout un masque car ces couvre-chefs sont portés avec un manteau de feuille dissimulant le corps. S’il peut être découvert, le visage est toujours maquillé. Ces parures se portent lors de danses et de rites.)

O visitante descobre a exposição por um mapa mundi onde estão localizadas as pessoas que usam estes cocares da coleção. Este mural, intitulado Sobre a cabeça, como no céu, é obra do artista Jean-Michel Alberola.

Le visiteur découvre l’exposition par une carte du monde où sont localisés les peuples porteurs des coiffes de la collection. Cette peinture murale, intitulée Sur la tête comme au ciel, est l’œuvre du plasticien Jean-Michel Alberola.





Coiffe Choshone, Amérique du Nord, États-Unis, plaines du nord, Tissu, cuir, crin de cheval, perles, plumes d'aigle. (Faite de plumes d’aigle, cette coiffe, comme toutes celles des peuples sioux, raconte, par le choix des plumes, les victoires guerrières de celui qui la porte. Les plumes d’aigles ne sont pas choisies au hasard, elles symbolisent le pouvoir sacré et séculier dans la guerre.)


Foi encomendado pelo artista Antoine de Galbert para a primeira exposição Viagem  na minha cabeça na  maison rouge em 2010. O artista sobrepôs ao contorno de todos os cocares da coleção a silhueta de seu continente de origem.

Elle avait été commandée à l’artiste par Antoine de Galbert pour la première exposition Voyage dans ma tête à la maison rouge en 2010. L’artiste a superposé les contours de toutes les coiffes de la collection sur la silhouette de leur continent d’origine.




Couronne de fête rituelle ou de guerre appelée pa’e kea ou pa’e kaha, Océanie, Polynésie Française, îles Marquises, Noix de coco, fibres végétales, plaques d’écailles de tortue, plaques de coquilles de tridacne (espèce de grand mollusque à coquille). [Cette couronne est composée de plaques d’écailles de tortue et de plaques de coquilles de tridacne gravées de motifs anthropomorphes. Souvent, de la barbe blanche est disposée au sommet de la coiffe. Cette partie est alors appelée pavahina. La barbe est celle d’un homme de la famille du porteur de ce couvre-chef.]

O visitante ao longo do percurso pelos quatro continentes: África, Ásia, Oceania e América. Registros identifica com precisão as suas origens, onde estão indicadas as funções e os materiais de cada cocar.

Le visiteur entreprend ensuite un voyage à travers quatre continents : l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et l’Amérique. Des notices identifient précisément leurs origines, indiquent la fonction et décrivent les matériaux de chaque coiffe.




Coiffe sengele appelée botolo, Afrique centrale, République démocratique du Congo, Osier, pigments naturels, disque de laiton (appelé losanja).

Ao longo do percurso, em grandes fotografias, clipes de filmes são mostrados alguns ornamentos usados ​​nas ocasiões pelos homens e mulheres. Figurinos com materiais inusitados, complementam os chapéus apresentados.

Au long du parcours, des photos grand format et des extraits de films présentent quelques parures portées en situation par des hommes et des femmes. Des costumes aux matériaux étonnants, complètent quelquefois les couvre-chefs présentés.



Coiffe royale yoruba appelée ade, Afrique de l’Ouest, Nigeria, Fibres végétales, tissu, perles. (Ce couvre-chef qui, à l’aide de sa frange de perle, camoufle le visage du souverain est sans doute une des plus prestigieuses coiffes yoruba. Façonnées à partir d’une armature en osier, les pluies de perles protègent l’interlocuteur du regard du roi (oba), doué de pouvoirs surnaturels. Les motifs représentés évoquent les dieux et ancêtres ainsi que des êtres surnaturels.





Casque antiflèche naga appelé apatala, Asie, Birmanie (Myanmar), Inde (États de l’Arunachal Pradesh, de l’Assam, du Manipur, du Nagaland), Rotin, fibres d'orchidée, poils de chèvre teints, coquillages, cauris, plumes de calao, pigments naturels. (Ces casques en cannes tressées sont, au quotidien, sans éléments rapportés. Mais lors des danses et festivités, des ornements comme les défenses de sanglier, poils, plumes ou bec de calao y sont attachés.)




Couronne, Asie, Indonésie, île de Nias Or.



Musee Dauphinois
30 rue Maurice Gignoux
+ 04 57 58 89 01
Grenoble


sexta-feira, 30 de março de 2012

O Guggenheim. A vanguarda norte-americana de 1945-1980



Arshile Gorky
Untitled [Senza titolo], estate 1944
Olio su tela, 167 x 178,2 cm
The Solomon R. Guggenheim Foundation, Peggy Guggenheim Collection, Venezia
© Arshile Gorky by SIAE 2012



7 fevereiro - 6 maio 2012



Clyfford Still
Jamais [Mai], maggio 1944
Olio su tela, 165,2 x 82 cm
The Solomon R. Guggenheim Foundation, Peggy Guggenheim Collection, Venezia



Guggenheim Collection: The American Avant-Garde 1945-1980 examina os principais desenvolvimentos na arte americana, durante um período de transformação na história deste país, marcado pela prosperidade econômica, a agitação política e conflito internacional, bem como o crescimento vibrante na esfera cultural.

Guggenheim Collection: The American Avant-Garde 1945–1980 examines major developments in American art during a transformative period in this country’s history, one marked by economic prosperity, political upheaval, and international conflict, as well as vibrant growth in the cultural sphere.




Jackson Pollock
Number 18 [Numero 18], 1950
Olio e smalto su masonite, cm 56 x 56,7
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Donazione di Janet C. Hauck, in affettuoso ricordo di Alicia Guggenheim e Fred Hauck
© Jackson Pollock by SIAE 2012


A exposição começa com os anos que se seguiram a Segunda Guerra Mundial, quando os Estados Unidos emergiram como um centro mundial para a arte moderna ea ascensão do expressionismo abstrato chamou a atenção internacional para um círculo de artistas que trabalham em Nova York.

The exhibition begins with the years following World War II, when the United States emerged as a global center for modern art and the rise of Abstract Expressionism drew international attention to a circle of artists working in New York.




Willem de Kooning
Composition [Composizione], 1955
Olio, smalto e carboncino su tela, 201 x 175,6 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
© The Willem de Kooning Foundation, by SIAE 2012



Deste momento em diante, a era do pós-guerra assistiu a uma rica proliferação de variadas práticas estéticas de artistas americanos: do abraço irreverente pop art de imaginário vernácular para as meditações intelectuais sobre o significado que caracterizou o conceitualismo dos anos 60, a partir da estética de reposição do minimalismo ao visual exuberante de Fotorealismo na década de 1970.


From this time forward, the postwar era witnessed a rich proliferation of varied aesthetic practices by American artists: from Pop art’s irreverent embrace of vernacular imagery to the intellectual meditations on meaning that characterized 1960s Conceptualism; from the spare aesthetic of Minimalism to the lush visuals of Photorealism in the 1970s.





Andy Warhol
Orange Disaster #5 [Disastro arancione #5], 1963
Acrilico e serigrafia a smalto su tela, 269,2 x 207 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Donazione della collezione di famiglia di Harry N. Abrams
© Andy Warhol by SIAE 2012



Embora resultando em obras amplamente divergentes, esses movimentos todos compartilharam um compromisso fundamental ao interrogar a natureza, o propósito e o significado da arte.

Though resulting in widely divergent artworks, these movements all shared a fundamental commitment to interrogating the nature, purpose, and meaning of art.





Dan Flavin
Untitled [Senza titolo], 1966
Luce fredda fluorescente, larghezza dell’angolo 244 cm. Edizione 1/3.
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Collezione Panza
Foto: David Heald © Solomon R. Guggenheim Museum, New York
© Solomon R. Guggenheim Museum, New York



Como analisa este momento crítico na história da arte americana, Guggenheim Collection: The American Avant-Garde 1945-1980 também reflete sobre o papel do Museu Solomon R. Guggenheim em moldar estes desenvolvimentos através do seu apoio de longa data a artistas emergentes.

As it examines this critical moment in the history of American art, Guggenheim Collection: The American Avant-Garde 1945–1980 also reflects on the Solomon R. Guggenheim Museum’s role in shaping these developments through its long-standing support of emerging artists. 







Frank Stella
Harran II, 1967
Vernice polimerica e polimerica fluorescente su tela, 304,8 x 609,6 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Donazione di Mr Irving Blum
© Frank Stella by SIAE 2012



Extraidos principalmente da coleção permanente do museu de Nova York, as pinturas, esculturas, fotografias e instalações a mostra encarnam os interesses específicos de curadores individuais, colecionadores e estudiosos que defenderam a arte contemporânea de sua época e deixaram sua marca na instituição ao longo do tempo.

Drawn primarily from the museum’s permanent collection in New York, the paintings, sculptures, photographs, and installations on view all embody the specific interests of individual curators, collectors, and scholars who championed the contemporary art of their day and left their stamp on the institution over time. 







Kenneth Noland
April Tune [Canzone di aprile], 1969
Acrilico su tela, 167 x 315,3 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
© Kenneth Noland by SIAE 2012




Evidente, também, é a evolução do Guggenheim de suas raízes como uma vitrine  para a pintura abstrata Europeia em um local internacional para a arte moderna e contemporânea, destacado pelas seleções importantes de obras de Jackson Pollock e Arshile Gorky da Colecção Peggy Guggenheim em Veneza e Robert Rauschenberg (1962-1963) do Museu Guggenheim Bilbao.

Evident, too, is the Guggenheim’s evolution from its roots as a distinctive showcase for European abstract painting into an international venue for modern and contemporary art, underscored by the important selections of works by Jackson Pollock and Arshile Gorky from the Peggy Guggenheim Collection in Venice and Robert Rauschenberg’s Barge (1962–63) from the Guggenheim Museum Bilbao.





Lawrence Weiner
EARTH TO EARTH ASHES TO ASHES DUST TO DUST [TERRA ALLA TERRA CENERE ALLA CENERE POLVERE ALLA POLVERE], 1970
Testo + i materiali descritti, dimensioni variabili
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Collezione Panza, Donazione
© Lawrence Weiner by SIAE 2012







Robert Motherwell
Elegy to the Spanish Republic No. 110 [Elegia per la Repubblica spagnola n. 110 ], domenica di Pasqua, 1971
Acrilico con grafite e carboncino su tela, 208,3 x 289,6 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Donazione di Agnes Gun
@ by Robert Motherwell SIAE 2012





Robert
Bechtlen ’71 Buick [Buick ’71], 1972
Olio su tela, 121,6 x 172,7 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Acquistato con i fondi offerti da Mr e Mrs Barrie M. Damson





Robert Morris
Untitled (Brown Felt) [Senza titolo (Feltro marrone)], 1973
Feltro, dimensioni complessive variabili
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Collezione Panza © by SIAE 2012
Foto: David Heald © Solomon R. Guggenheim Museum, New York







Richard McLean
Medalion [Medaglione], 1974
Olio su tela, 139,1 x 167,64 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Acquistato con i fondi offerti da Mr e Mrs Barrie M. Damson
© Richard McLean by SIAE 2012






Charles Bell
Gum Ball No. 10: “Sugar Daddy”
Olio su tela, 167,6 x 167,6 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Acquistato con i fondi offerti da Stanley e Sheila Cooper







Mark Rothko Untitled, 1942
Olio su tela, 71,3 x 92 cm Solomon R. Guggenheim Museum, New York,
(Doazione della Mark Rothko Foundation, Inc. © by SIAE 2012)





Roy Lichtenstein
Grrrrrrrrrrr!!, 1965
Olio e magna su tela, 172,7 x 142,5 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Donazione dell’artista
© Estate of Roy Lichtenstein by SIAE 2012











Il Guggenheim. L'avanguardia americana 1945-1980
1a parte




Il Guggenheim. L'avanguardia americana 1945-1980
2a parte



Joseph Kosuth Titled (art as Idea as Idea) [Water], 1966
Fotostatica, montata su tavola, 121,9 x 121,9 cm Solomon R. Guggenheim Museum, New York,
(Donazione di Leo Castelli, New York © by SIAE 2012)




http://english.palazzoesposizioni.it/categorie/categoria-56









Richard Estes
The Solomon R. Guggenheim Museum, estate 1979
Olio su tela, 79 x 140 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York
Acquistato con i fondi congiunti offerti dal National Endowment for the Arts, di Washington, D.C., a Federal Agency, e da Mr e Mrs Barrie M. Damson

quinta-feira, 29 de março de 2012

Santa Ana, a última obra-prima de Leonardo Da Vinci.




25 março - 25 junho 2012 - Museu do Louvre (www.louvre.fr).



Leonardo, La Vergine, gesù bambino e Sant'Anna


Com curadoria de Vincent Delieuvin, curador do departamento de pintura do museu de Paris, a
mostra é um desdobramento da grande pintura de Leonardo, recentemente restaurada, que será apresentada com seus desenhos preparatórios da National Gallery em Londres e vinte e dois desenhos da coleção de Elizabeth II.

Curata da Vincent Delieuvin, conservatore del dipartimento di pittura del museo parigino, la mostra fa perno sul grande dipinto leonardesco recentemente restaurato, che sarà presentato assieme al suo cartone preparatorio conservato alla National Gallery di Londra e ventidue disegni appartenenti alla collezione di Elisabetta II.  



Leonardo. il cartone preparatorio della Sant'Anna della National Gallery


Entre as "guloseimas", a primeira exposição pública dos três desenhos que foram descobertos no painel traseiro da pintura em 2008 e, em seguida, a Mona Lisa doPrado em comparação com o original do Louvre é a estrela.

Tra le chicche, la prima esposizione pubblica dei tre disegni scoperti sul pannello posteriore del dipinto nel 2008 e poi la Gioconda del Prado (leggi articolo) in un confronto con l’originale che del Louvre è la star.



Leonardo, studio per il drappeggio del grembo


E então as maravilhosas obras de artistas que foram inspirados pela composição de Leonardo, como Raphael e a sua Virgem com o Menino conhecido como a "bela jardineira".

E poi opere degli artisti che alla meravigliosa composizione leonardesca si sono ispirati, come Raffaello per la sua Vergine col bambino detta “la bella giardiniera”.



Leonardo, Sant'Anna, Il bambino e Maria, dettaglio




Leonardo, studio per la testa di Sant'Anna




Raffaello, "La bella giardiniera"






quarta-feira, 28 de março de 2012

Antinoo. O fascínio da beleza


Busto clamidato di Adriano dalla collezione Farnese marmo lunense; Napoli, Museo Archeologico Naziolale. Archivio fotografico della Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei / foto Luigi Spina


Antinous. O fascínio da beleza - Tivoli (Roma), Antiquarium de Villa Adriana de 5 de abril de 4 de novembro de 2012. (Www.pierreci.it - www.villaadriana.com)



Antinoo Farnese marmo bianco; Napoli, Museo Archeologico Nazionale, Archivio fotografico della Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei / foto Luigi Spina

Organizado pela Superintendência do Patrimônio Arqueológico do Lazio sobre o projeto científico de Marina Sapelli Ragni, a mostra sonda 50 obras do mito de  Antinoo  e seu relacionamento com Adriano na casa de campo que o imperador filósofo erguiu um templo de harmonia e beleza .

Organizzata dalla Soprintendenza per i Beni Archeologici del Lazio su progetto scientifico di Marina Sapelli Ragni, la mostra sonda attraverso 50 opere il mito di Antinoo e il suo legame con Adriano in quella villa che l’imperatore filosofo eresse a tempio dell’armonia e della bellezza.




Testa da una statua di Antinoo-Dioniso dalla collezione Townley marmo bianco; Londra, The British Museum, © The Trustees of the British Museum



A história, em uma de suas versões mais comuns diz que Antinous, criança de família aristocrática grega junta ao séquito do  imperador Adriano, quando ele passa pela região da Bitínia por volta de 124 dC.


La storia, in una delle sua versioni più comuni racconta che Antinoo, pargolo di un’aristocratica famiglia greca si unisce al seguito dell’imperatore Adriano quando questi passa per la regione della Bitinia intorno al 124 d.C.




Testa di una statua di Antinoo-Osiride dalla collezione Chigi marmo rosso; Dresda, Staatliche Kunstsammlungen Dresden, Skulpturensammlung, inv. Hm 23 (AB 423) © Skulpturensammlung, Staatliche Kunstsammlungen Dresden / Photographer: H.-P. Klut / E. Estel 1999



Os dois logo se tornam inseparáveis:  o culto e refinadissimo soberano e seu  belíssimo favorito, o segue  em suas viajens ao longo das estradas do império e o inspira nos momentos de repouso no retiro de Villa Adriana concebido para exaltar a razão dos sentidos.


I due presto divengono inseparabili: il colto e raffinatissimo sovrano e il suo bellissimo favorito, che lo segue nei viaggi lungo le strade dell’Impero e ne ispira i momenti di riposo in quel buen retiro di Villa Adriana concepito per esaltare la ragione dei sensi.



Ritratto di Antinoo provenienza ignota bronzo; Firenze, Museo Archeologico Nazionale, Archivio fotografico della Soprintendenza per i Beni Archeologici della Toscana


Quanto dura a relação? Talvez seis anos, acontece que por volta de 130 Antinous morre afogado nas águas do Nilo. A razão está envolta em névoa, as versões de historiadores gregos e romanos divergem: o jovem foi assassinado e isso é muito provável.

Quanto dura la relazione? Forse sei anni, capita infatti che attorno al 130 Antinoo muoia annegato nelle acque del Nilo. Il motivo è avvolto nella nebbia, le versioni degli storici greci e romani divergono: il giovane fu assassinato e questo è alquanto probabile.





Busto neo-egizio di Antinoo Scultore anonimo (anni venti del XX secolo) marmo nero; Milano, collezione privata Foto © Franco Maria Ricci


Há quem diga que ele se sacrificou voluntariamente porque um oráculo havia previsto problemas para o seu imperador, e, portanto, sua auto-imolação teria apaziguado os deuses, há quem ache que foi até mesmo o próprio Adriano a oferecer o seu dom mais precioso: enfatizando o poder devastador do ciúme que poderia facilmente ter atingido um dos jovens "esperançosos"  que frequentavam a corte imperial.

Chi dice che si sacrificò volontariamente perché un oracolo aveva predetto sventure al suo imperatore e dunque il suo immolarsi avrebbe placato gli dei; chi ritiene che fu addirittura lo stesso Adriano a offrire in dono il suo bene più prezioso; chi pone in risalto la forza devastante della gelosia che avrebbe potuto facilmente colpire uno dei giovani di “belle speranze” che bazzicavano la corte imperiale.



Busto clamidato di Adriano dalla collezione Farnese marmo lunense; Napoli, Museo Archeologico Nazionale Archivio fotografico della Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei / foto Luigi Spina





Mistérios da história, o fato é que a morte do amante deixa Adriano com uma obsessão . Enquanto no Egito em volta do jovem nasce um culto, o imperador dissemina em todos os cantos do império com os retratos do amado. A cabeça cheia de cachos macios, os lábios apenas abrindo e um véu de tristeza em seus olhos. Os membros perfeitos, dignos de um atleta.

Misteri della storia, sta di fatto che la morte dell’amante regala ad Adriano un’ossessione. Mentre in Egitto  attorno al giovane nascerà un vero e proprio culto, l’imperatore dissemina in ogni angolo dell’impero coi ritratti dell’amato. La testa colma di morbidi riccioli; la bocca carnosa appena schiusa e un velo di malinconia nello sguardo. Le membra perfette, degne di un atleta.



Antinoo Farnese marmo bianco; Napoli, Museo Archeologico Nazionale, Archivio fotografico della Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei / foto Luigi Spina








Testa da una statua di Antinoo-Dioniso dalla collezione Townley marmo bianco; Londra, The British Museum, © The Trustees of the British Museum





Agostino Penna - Viaggio pittorico della Villa Adriana - Roma 1831 Roma, Biblioteca Nazionale Centrale


http://www.villaadriana.com/indexflash.html